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Bio & Parcours

Né en : 1978

Nationalité : Égyptien, Français.

Profession : On ne sait toujours pas quoi mettre dans les formulaires. Cuisinier, ingénieur en stats-probas, scribouilleur occasionnel, chauffeur-livreur, diplomate, directeur d’association… ou à l’intersection de tout cela.

 

J’ai grandi à Paris 18e, puis à Clichy et Gennevilliers où j’ai passé mon adolescence. J’ai vécu quelques années en Algérie et en Egypte avec mes parents quand j’étais en maternelle et en début de primaire.

 

 

 

Ce qui m’a marqué le plus à l’époque…

 

 

 

Le sentiment de liberté dans Paris, sur les épaules de mon papa en promenade permanente dans les rues de la capitale (avec les après-midi de breakdance aux Champs Elysées, le poisson-chat vivant au marché de la rue Saint Denis et les pizzas de minuit, rue Marcadet). Les voitures à pédales du parc au pont Cardinet. L’écluse du canal, quai de Jemmapes. L’odeur de détergent sur la blouse de sage-femme de maman, quand elle s’éclipsait de la clinique Ordener pour venir me chercher à l’école. Les petites crispations du fait d’être le premier Arabe dans la classe ou dans l’école, qu’on apprend à dépasser ou à gérer, pour se concentrer sur l’essentiel. La vie sous les toits de Paris dans les chambres de bonnes où on côtoyait des gens incroyables, de pays et de cultures différentes, qui sont devenus comme notre famille, avant d’avoir notre premier appartement (et une douche à l’intérieur). Les décalages entre la France, l’Algérie et l’Egypte, entre deux rives mais avec la même intensité, à l’âge où on découvre chaque nouvelle journée comme l’épisode d’un dessin animé. Tout y est possible et les personnages ont des voix drôles. L’odeur de la terre brûlée sur la route agricole qui mène à Kafr El Dawar. Le bourdonnement permanent de la centrale électrique où habite ma tante pour un loyer de quelques piastres, sous le regard dissipé des soldats avec qui on joue au foot. Les routes escarpées dans les gorges d’Algérie où les gens dépassent en pleine vitesse au milieu du virage, comme s’il n’y avait pas de lendemain ou qu’on avait déjà trop vécu. Le port de la Madrague. La chakchoukha de ma grand-mère qui n’a goûté la viande que trop tard, réglée au café au lait comme un régime univarié. Les questions sur l’Egypte, en Algérie. Les questions sur l’Algérie, en France. Les questions sur tout, dans ma tête. Le début des “pourquoi” et la fin des innocences.

 

Il n’y avait pas trop de suspens dans mon choix d’études. J’avais des dispositions scientifiques et donc mes enseignants, comme mes parents, m’ont encouragé dans cette voie (sauf la conseillère d’orientation du Collège Jean Macé à Clichy, qui me voyait plutôt caissier “Parce que tu sais compter, c’est pratique !”). Maman mettait tout de même un point d’honneur à ce que je maîtrise le français, comme un marqueur de légitimité dans le rapport à l’administration. Elle a eu raison d’insister. Des facilités pour la Physique et les Mathématiques, notamment pour les probabilités, mais pas très fan des œuvres littéraires qu’on nous proposait en cours de Français ou de Philosophie, durant lesquels je vivais la lecture comme une punition, tant je me sentais étranger aux personnages et aux idées évoqués. J’ai fait l’effort, pour la note, mais j’ai attendu mes 25 ans, avant de m’acheter un livre par choix.

1996 : Bac S, spécialité physique-chimie.

1996-1998 : je rate le concours de médecine à Necker, entrepris (un peu) pour faire plaisir à mon père. Les notes sont correctes mais pas suffisantes pour accéder à la deuxième année. J’ai quelques raisons mais je ne me donne aucune excuse: j’ai raté mon concours et c’est uniquement de ma faute. C’est mon premier échec (et j’espère le dernier) dans ce que j’entreprends. Mes parents m’encouragent alors à m’orienter vers les études de mon choix : les mathématiques, donc. Et je rencontre, avant de quitter la fac de médecine, celle qui deviendra mon épouse, ma partenaire, ma meilleure amie, ma femme.

1998-2003 : Diplôme d’ingénieur en Mathématiques Financières à l’ESILV. J’ai une claire préférence pour les probabilités plutôt que pour les statistiques, mais à l’époque, c’est essentiellement le pricing (les méthodes quantitatives d’évaluation des produits financiers) qui est en pointe, puisqu’il sert au développement des produits structurés, dont les banques françaises sont le fer de lance. À une période où la pertinence des études se mesure au niveau d’employabilité à la sortie, c’est tout ce qu’on peut attendre. L’école se passe très bien et je suis dans mon élément: je fais des maths jusqu’à ce que job s’ensuive.

Ce qui m’a marqué le plus à l’époque…

M. Da Fonséca que j’ai pris pour un étudiant en le vannant méchamment en salle informatique, alors que c’était l’un de mes profs principaux à partir du semestre suivant, avant de devenir un mentor, un ami et, accessoirement, celui qui m’a appris à faire un noeud de cravate. Les années rap où je m’entrainais des dizaines d’heures pour des compétitions de scratch, les soirées freestyle et les descentes sur Paris qui se finissent sur un playground. Ma première émission aux platines, mon premier deal de sponsoring avec Street Sound, puis Sound Record, puis Urban Music. Ma première mixtape. Ma première voiture, mes premières Jordan, ma première vraie bagarre, pour un truc qui n’en valait pas la peine. Mme De Bazignan, ma si regrettée directrice des études, qui m’a interdit de travailler en même temps que les cours “parce que ça donne une mauvaise image de l’école”, mais qui avait tellement d’affection pour moi qu’elle a fait comme si elle n’avait rien vu, pour que je puisse cumuler la résolution d’équation et la livraison de pizzas. Des années plus tard, elle m’a confié un poste d’enseignant, une fois que j’avais fait mes preuves. M. Rama Cont, sommité dans son domaine, qui nous a plantés en plein milieu d’année en calcul stochastique, juste parce qu’il n’avait pas eu l’augmentation qu’il voulait. Mais c’est pas grave, ça m’a appris à ne plus idéaliser les profs. Et M. Alamé, le meilleur prof de l’histoire des mathématiques, qui nous a fait re-démontrer Pi en examen de première année et c’est tant mieux, ça m’a appris à idéaliser les maths. Mon premier entretien de stage, la veille de mon mariage et les équations qu’il faut enchaîner sans trop réfléchir, parce que je suis formé pour. Ma femme en robe de mariée et en baskets, dans le train pour Marseille pour notre voyage de noces, parce qu’on n’avait pas les moyens d’aller plus loin, donc la première fois que j’ai dit « nous« . 

 

2001-2005 : Société Générale, je code d’abord un automate de trading qui sera utilisé ensuite par l’ensemble des desks d’arbitrage de taux, avant d’être affecté en salle de marchés sur Dérivés, Actions et Indices, puis de partir pour Tokyo. J’aime beaucoup les maths. Beaucoup moins la finance. Mais le Japon me fascine et on en profite pour prendre une pause et partir pour 6 mois autour du monde.

2005-2007 : Passage par HSBC, au sein de l’équipe d’Ingénierie Produits. Après quelques années d’expérience et beaucoup de réflexion avec mon épouse, je décide de ne plus travailler dans des banques, ni en trading, donc je pose ma démission. Principalement pour des raisons éthiques et morales. Je raconte cette séquence dans FoulExpress, mon premier livre, en expliquant mon questionnement et mon cheminement sur ces sujets, appelant de mes vœux une finance plus juste, liée à l’économie réelle, et mettant en garde contre les dérives du système financier.

Quelques mois plus tard, c’est la crise des subprimes. Tout le monde prend conscience des dommages que des bulles spéculatives peuvent causer, ainsi que des ravages des produits de dette structurée, qui ont plongé dans la faillite des millions de familles et d’entreprises.

2007-2013 : Je suis analyste quantitatif pour Sungard, qui fournit des services de valorisation indépendante et des librairies de pricing. Je conduis des missions d’expertise à forte valeur ajoutée pour des entreprises du secteur financier, des agences de régulation comme la FSA, des organisations internationales comme la Banque Mondiale ou encore l’agence du trésor autrichienne. Basé entre Londres et Paris, je peux enfin mettre mes compétences en mathématiques financières en pratique, dans le cadre de missions utiles.

Dans le même temps, je m’implique et j’aide des associations autour de moi. Je donne des cours de méthodes quantitatives à l’ESILV, ainsi que des cours d’éthique appliquée à la finance. Je fonde avec les lecteurs de FoulExpress une association éponyme, qui nous permettra de mener des projets culturels, éducatifs, écologiques ou économiques pendant près de 10 ans, parmi lesquels :

  • Un système de soutien scolaire visant les élèves à la marge (qu’ils soient en extrême difficulté ou – inversement – dotés d’un potentiel sous-exploité)
  • Une coopérative alimentaire reliant directement consommateurs et producteurs
  • Des ateliers de photographie, de dessin, de poésie et d’écriture, en direction du grand public
  • Des formations d’autodéfense intellectuelle et de prise de parole, auxquelles ont participé des milliers de personnes, dans une douzaine de villes différentes, en France et en Belgique
  • Des actions ciblées contre le mal-logement et la précarité

 

 

2011-2014 : Je deviens bénévole au CCIF-ADDH, en prenant en charge la méthodologie statistiques de comptabilisation des actes de discrimination et de violence, ainsi que le porte-parolat de l’association, qui m’amènera à participer régulièrement à des conférences et des interventions médiatiques de sensibilisation, contre l’islamophobie et toutes les formes de racisme contemporaines.

2014-2016 : Après avoir passé les tests, les différents entretiens et la validation des états participants, je deviens diplomate auprès de l’OSCE en tant que conseiller sur la lutte contre les discriminations auprès du Bureau des Institutions Démocratiques et des Droits Humains (ODIHR), basé à Varsovie. J’ai en charge la formation des ONG, l’accompagnement des états participants, le monitoring des situations de crise, la production de notes et de documents à destination des dirigeants de l’OSCE. Ce poste m’amène à voyager régulièrement auprès des communautés et des minorités visées par les discriminations, de l’Amérique du Nord à l’Asie Centrale en passant par l’Europe. J’apprends énormément et je complète mes connaissances quantitatives par de la sociologie, du droit, des sciences politiques et de la stratégie, afin d’être efficace dans mon travail et d’avoir un impact utile sur les engagements forts consignés dans les décisions de l’OSCE. C’est loin d’être évident, mais je fais de mon mieux.

Après deux années très intenses et distinguées de résultats comme la mise en oeuvre d’un programme scolaire contre le racisme en Grèce, le lancement d’un curriculum dans toutes les langues de l’OSCE contre l’islamophobie à destination des personnels éducatifs, la formation de centaines de cadres associatifs, l’accompagnement de plusieurs services de sécurité européen dans la mise en oeuvre de politiques anti-terroristes conformes aux dispositions en matière de droits humains, je rentre en France auprès de ma famille et de mes proches.

2016-2017 : Je deviens le directeur exécutif du CCIF-ADDH, avec un double objectif clairement défini : d’une part, améliorer les process opérationnels de l’association pour garantir la qualité, le sérieux et la continuité de l’assistance des victimes, de l’autre, augmenter le niveau de visibilité et de soutien organique de l’association par la base. En 18 mois, épaulé de Lila Charef, la directrice juridique et de Jean-Jacques Mégaides, le président ainsi que l’ensemble de l’équipe, nous vivons une période de travail d’une intensité sans précédent : les dossiers s’enchaînent à un rythme jamais atteint, avec de nombreux cas de discriminations et de violences. À cela s’ajoutent les centaines de personnes et de familles, qui ont fait injustement les frais de dommages collatéraux de la politique sécuritaire, mise en oeuvre après les attentats de 2015, dans le cadre de l’état d’urgence. Celles-ci sont assistées par les juristes et les avocats, dans des procédures souvent très longues, jusqu’à la reconnaissance pleine et entière de leurs droits. Il y a aussi les (peu) étonnantes et (pas du tout) inattendues polémiques autour du burkini qui donnent lieu à des actions juridiques conjointes et victorieuses avec la Ligue des Droits de l’Homme. Ce surplus de visibilité et d’implication dans des actions de portée juridique importante surexpose l’association comme une cible désormais obsessionnelle de l’extrême droite et de ses relais, mais nous tenons bon. Le CCIF-ADDH poursuit également son internationalisation à travers des relations de travail et des partenariats solides, en Europe et au-delà. Une fois ma mission accomplie et comme je m’y étais engagé en acceptant ma mission, je passe la main à Lila Charef qui devient la nouvelle directrice de l’association, tandis que je synthétise l’essentiel de cet engagement, de la vision aux moyens en passant par les idées et la stratégie, dans mon deuxième livre, Nous (aussi) Sommes la Nation, que j’ai voulu comme un manuel de lutte contre les formes de racisme contemporaines avec des arguments, des conseils pratiques et des informations, afin que chacun puisse, à son échelle, participer utilement.

Il est temps pour moi de passer à autre chose. Mais avant cela, j’ai un tout dernier projet à mener…

2018 : je coordonne la Grande Consultation des Musulmans et je participe à co-fonder la Plateforme L.E.S Musulmans, rassemblant 27 000 participants et plus de 200 associations dans 50 villes de France, faisant de ce moment d’expression des citoyens de confession musulmane un plaidoyer historique pour leur autonomie, leur liberté et leur implication dans l’organisation de leur culte par eux-mêmes, en stricte conformité avec le principe de laïcité. L’importance de ce moment n’a rien à voir avec moi, mais résulte uniquement de la diversité, de la dignité et de l’aspiration des musulmans de France à ne plus jamais être dépossédés de leur parole. C’est un moment décisif, un changement de paradigme à bas bruit, qui marque le moment où, partout à travers la France, se mettent en marche des structures et des coordinations locales qui, dans un esprit collégial et sérieux, entretiennent des liens de travail avec toutes les bonnes volontés et formulent une idée simple : les musulmanes et les musulmans de France sont capables de penser et de s’organiser par eux-mêmes, en bonne intelligence avec les administrations et en toute transparence, sans que qui que ce soit puisse leur imposer une chapelle, une manière de faire ou une allégeance politique quelconque, comme des citoyens de plein droit, libres et égaux. 

Bilan de cette première séquence: En 2 ans, la Plateforme a pu mener la consultation et restituer les résultats grâce à un comité scientifique reconnu, fonder une association rassemblant les adhérents, mosquées et structures locales, constituer des comités de coordination régionaux, mettre en place une cellule d’assistance en direction des familles ayant perdu un proche du COVID (en les accompagnant tout au long du processus funéraire, obtenir des centaines de carrés musulmans dans les cimetières de France), mettre en place une véritable éducation populaire sur les questions musulmanes en France, co-organiser la grande manifestation contre l’islamophobie qui a eu lieu le 10 Novembre 2019 (rassemblant la majorité des partis, des organisations syndicales et des associations musulmanes et anti-racistes en France), mettre en place des centaines de cours de soutien aux jeunes et des initiatives de solidarité, durant les mois de Ramadan, définir un modèle de traçabilité des dons des musulmans applicable à grande échelle, produire des feuilles de route thématiques sur les grandes problématiques que les musulmans ont identifiées durant la consultation, mettre en place les bases d’une centrale d’achat pour les associations et mosquées, recruter des chefs de projets, des journalistes, des auditeurs humanitaires et des juristes afin d’accompagner les associations de terrain, dans leur mise à niveau financière, comptable, juridique et réglementaire, pour leur donner les moyens de préserver leur autonomie de pensée et d’action…

Et cela s’est fait en toute indépendance et sans dépendre d’une sensibilité en particulier, mais plutôt du travail en commun de personnes issues de tous les corps de métier, partageant le souci du Bien commun et de l’entraide, au service de tous. Je peux d’autant plus librement et plus sereinement l’affirmer que je n’y ai aucun mérite particulier. Je suis juste reconnaissant d’avoir pu y assister de mes propres yeux, en espérant que les générations futures pourront bénéficier de ce qui a été initié.

Ce qui m’a le plus marqué durant ces années… 

Les moments seuls, à l’hôtel, lumière éteinte, quand je suis en déplacement pour une conférence et que je pense à ma famille, en me rappelant de pourquoi je fais tout ça. Les dossiers du CCIF-ADDH où les victimes ont l’âge de mes enfants, qui essaient de consoler leurs parents face à l’inacceptable. La foule à place de la Nation le 10 novembre 2019 qui réagit comme un corps vivant : « Laissez nous tranquilles, laissez nous prier. Si vous en voulez à nos sœurs, c’est qu’elles ont tort de briller… » Les nuits blanches sur la route à l’été 2016, quand il fallait gérer 15 000 nouveaux adhérents tout en anticipant les retombées de la surexposition médiatique de l’association. Le chibani qui m’a demandé de traduire de l’Arabe à la mosquée de Saint Ouen durant la Consultation des Musulmans, pour dire à quel point sa génération ne souhaitait en fait que transmettre le meilleur à la nôtre, comme des parents pour leurs enfants. La voix de mon père quand il me demande, conscient des enjeux, de faire ce que je pense être juste, sans avoir peur. Celle de mon épouse, quand elle s’efforce de ne pas montrer sa peine à l’idée d’un weekend de plus sacrifié. La fierté qu’on ressent quand des familles obtiennent justice, que les sourires ne sont plus retenus, pas plus que les larmes, sinon de joie, au moins de dignité. Les victoires silencieuses et magnifiques, qui arrivent au moment où tu t’y attends le moins. Les journalistes “de Gauche” qui te demandent si t’as le temps pour un café, mais n’ont pas le cran d’assumer la moindre conviction à l’antenne, plus occupés à répondre aux questions de l’extrême droite qu’à faire voler en éclat leur grille d’analyse toxique. Le monsieur qui m’a pris dans ses bras pour me dire exactement ce que j’avais besoin d’entendre au moment où j’avais besoin de l’entendre, le 27 octobre 2019 à Marseille. Les passants, les policiers qui ont signé pour de bonnes raisons, les chauffeurs Uber et les taxis, les serveurs au resto, les gens à la sécurité de l’aéroport, la personne à l’accueil ou au guichet, qui activent le mode “Fight Club”, à base de regards “on se comprend” et de “t’inquiète, on est là”. Vous êtes de la famille. Une vie, en 10 ans. Le cœur gros comme ça et tellement de reconnaissance, d’avoir pu participer à cela.

 

Après 10 ans d’engagement auprès (notamment mais pas exclusivement) des communautés musulmanes, je clôture ce chapitre de ma vie en passant le relais et je reviens à mon métier et à mes sujets d’intérêts : l’analyse, les mathématiques, la formation et une bonne dose de créativité.

2019-2020 : Je dirige le département Data & Learning d’une société de finance éthique au Luxembourg, avant de lancer enfin mon site de formation en ligne en direction du grand public, ainsi qu’un service d’analyse et d’accompagnement, dédié aux institutions et aux professionnels.

Q4 2021 : Lancement du nouveau site de formation et création de MyndSkills.

  

Bio presse:

Marwan Muhammad est un auteur et statisticien français et égyptien. Après une carrière dans la finance, il a consacré 10 à la lutte contre l’islamophobie et les autres formes de racisme. Il fut le porte-parole puis le directeur du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), la plus importante ONG de défense des droits de l’homme en France dédiée aux musulmans, avant de devenir diplomate pour l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), où il a travaillé auprès des minorités les plus vulnérables à travers l’Europe, l’Asie centrale et l’Amérique du Nord. En 2018, il a mené la première grande consultation auprès des musulmans de France (auquel ont participé 27 000 personnes), avant de co-fonder la plateforme L.E.S Musulmans, organisation-cadre rassemblant des centaines de mosquées et organisations à travers la France, avec plus de 75 000 soutiens. Il travaille désormais en tant que consultant en matière de droits de l’homme pour des organisations internationales et dirige une entreprise de conseil et de formation.

Photos de presse:  

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